Quoi de plus rapide que le Travail de Byron Katie pour retrouver l'Equilibre et la Joie...Initiez-vous :
Avec Sylvie Boute, psychopédagogue, depuis 7 ans au service de la diffusion du Work auprès des enfants, des adolescents et des adultes de tous âges.



Nous proposons, en TARIF modulable selon les ressources, des STAGES d'initiation et d'approfondissement du Travail de Byron Katie + des CONSULTATIONS, et sur ce blog de nombreux sujets...avec les "retournements".

27 févr. 2012

"Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille..."

 Recueillement

Sois sage, ô ma Douleur, et tiens-toi plus tranquille.
Tu réclamais le Soir; il descend; le voici:
Une atmosphère obscure enveloppe la ville,
Aux uns portant la paix, aux autres le souci...


La douleur...
qu'elle soit physique ou mentale, c'est un moment difficile à passer.
Un moment...un mo-ment...un mot ment !
Un mot ne dit pas la vérité !

OUI : La douleur est ce que nous ressentons dès que nous croyons une pensée qui s'éloigne de la vérité, 
dès que nous sommes dans une interprétation de la réalité qui n'est pas ou plus juste pour nous.
Katie ne cesse de le répéter et pour celui qui pratique le work, 
c'est une expérience de chaque questionnement :
Alors, nous pouvons questionner : Est-ce que c'est vrai...?

La douleur, c'est quand quelque chose est "à l'envers"
Il suffit de changer un mot pour que la douleur s'apaise.
Il suffit de changer un mot en son contraire, de remettre les choses "à l'endroit."
Un mot et/ou une partie du corps.

Alors on fait l'expérience des "retournements", et chaque retournement apaise la douleur qui était présente,
et peut même faire rire aux éclats !
A la fin d'un questionnement d'une pensée douloureuse/stressante, combien de fois nous apercevons-nous que la douleur/le stress s'est envolé(e) en même temps que la pensée.
Combien de fois toute douleur est oubliée, dès que nous avons bien voulu lui donner la parole, l'écouter.

La douleur, à priori, nous ne l'accueillons pas avec plaisir, 
nous souhaitons qu'elle disparaisse le plus vite possible.
Nous vivons mal avec.
Nous préférons le plaisir, nous voulons bien que le plaisir dure mais pas la douleur.
La douleur, nous voulons l'exclure.

Choisissons-nous ?
A quoi sert toute douleur, toute souffrance ?
A apprendre, à comprendre, à changer, à évoluer,...
A apprendre ce que peut-être nous n'avons pas voulu apprendre "de bon gré."
La douleur est un grand maître qui soumet toute insoumission.
Accueillons-là comme tel et prenons dès lors ses enseignements :
Les épreuves sont des bienfaits de Dieu, pour lesquelles nous devrions Lui être reconnaissants. Les chagrins et les afflictions ne nous atteignent pas par hasard, ils nous sont envoyés par la divine miséricorde pour notre propre perfectionnement.
Abdul Bahà: Causeries à Paris

Donner la parole à nos douleurs, 
c'est une façon de donner la parole et écouter ceux qui souffrent, les exclus.

Est-ce moi qui pense où suis-je pensé ? (Katie)

Sylvie, hospitalière court séjour des pensées stressantes.

23 févr. 2012

L'ignorance est la source de tous les maux...Est-ce que c'est vrai ?

En Birmanie
Bouddha l'a dit et tant d'autres Maîtres
et c'est une si grande évidence.
Et donc nous luttons contre l'ignorance, activement,
et avec grande raison.

Mais il est des évidences qui en contiennent
d'aussi grandes,
quand l'esprit ne s'arrête plus aux mots,
quand l'esprit fait danser les mots :



L'ignorance est la source de tous les maux : C'est une pensée de vérité, de paix.
Et qui serais-je sans cette pensée ?
Perdrais-je ma vérité, ma paix, ma raison d'être ?


Observons les retournements :

La connaissance est la source de tous les maux...
Quand je crois connaître, savoir, quand je suis sûr d'avoir raison,
je fais la guerre pour prouver que j'ai raison.
Combien de discussions quotidiennes ont lieu pour prouver qu'on a raison ?
Combien de temps passons-nous à prouver que nous avons raison ?
Quand je cherche à avoir raison, qu'est-ce que cela produit ?
Qui serais-je si je n'avais plus besoin d'avoir raison ?

L'ignorance est un océan de maux...
Entre la source et l'océan, le résultat est bien le même, n'est-ce pas ?

L'ignorance est la source de tous les biens...
Quand on ne sait pas que quelque chose existe, on ne le désire pas
et il peut être plus facile de trouver le bonheur avec moins de "connaissance" :
Des amis de retour de Birmanie me disaient :
"Ils ont 3 fois moins que nous mais vivent plus heureux,
 moins stressés et sont d'une gentillesse touchante.
On ne leur a pas encore créés les mêmes besoins que nous..."
Quand "je ne sais pas", tout est possible...

Tous les maux sont la source de l'ignorance...
Dès que je suis "mal", je manifeste une forme d'ignorance.
Le "mal" m'informe de mon ignorance et qu'il est temps de sortir d'une forme d'ignorance.
C'est pour cela que Katie exprime si souvent :

"Le stress est un signal d'alarme qui vous indique 
que vous croyez quelque chose qui n'est pas juste pour vous."

Suis-je capable d'écouter mon "mal" ?
Alors je fais danser les mots et je prends conscience que 
ce que je nommais ignorance et connaissance
étaient des formes semblant opposées mais en réalité synonyme :
Le goéland : 3,70m d'envergure

Il est une ignorance qui donne accès à toute connaissance
et une connaissance qui n'a plus peur de l'ignorance.

Je vous invite à cette danse où les opposés ne s'opposent plus 
mais sont les ailes de notre plus grand envol,
...avec le work de Byron Katie.

Sylvie, professeur de danse, à l'occasion.

20 févr. 2012

Quand une pensée "blesse"...

Quand une pensée "blesse", dérange, fait mal, irrite, c'est le signal qu'elle n'est pas vraie.
Byron Katie


Une pensée pénible = Je veux que quelque chose soit différent.
Est-ce que c'est vrai ? 
Oui
Pouvez-vous absolument savoir que c'est vrai ? 
Oui
Comment réagissez-vous quand vous pensez cela ? 
Ça fait mal à l'intérieur. 
Qui seriez-vous sans cette pensée ?
Je serais libre.

Est-ce que c'est vrai que vous voulez que les choses soient différentes ?
Retournez cette pensée :
Je ne veux pas que les choses soient différentes.
Est-ce que cela peut être vrai aussi ? 
Y-a-til des avantages aux choses telles qu'elles sont actuellement ?
Est-ce que j'y gagne quelque chose ? une valeur particulière ? 
Observez...

En d'autres termes, ce n'est pas vraiment vrai que nous voulons que les choses soient différentes.
Mais difficile d'en devenir conscient sans ce questionnement "renversant"!
Sans le questionnement,  la souffrance peut continuer bien longtemps.

La réalité, c'est que toute pensée qui "dérange" n'est pas vraie,
parce que ce n'est pas ce que nous voulons vraiment.
Nous avons juste besoin d'investiguer, de questionner, de le voir.

Et découvrir que ce que nous voulons vraiment,   
est caché dans les avantages de toute pensée pénible.

Observez et goûtez les autres retournements :

Je veux que quelque chose soit semblable...
Je veux être différent...
Je veux avoir une pensée différente...

Sylvie, de plus en plus différente de ce qu'elle était et de plus en plus semblable à "l'autre".

7 févr. 2012

PUB : "Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière"

Une bonne idée d'activité physique
L'évidence n'est-ce pas ?
et il y a aussi d'autres conseils sympathiques contenus dans ce conseil :

Pour votre pathologie, pratiquez une activité physique régulière !
L'évidence n'est-ce pas, et encore plus évidente.

Pour votre santé, pratiquez une inactivité physique régulière !
OK, nous dormons tous les jours mais une petite sieste méditative quotidienne...
Sieste recommandée pour tous !
Notre santé augmentera et donc notre richesse.

Pour votre santé, pratiquez une activité mentale régulière !
C'est une évidence et quoi de mieux que le questionnement du Work
pour une plasticité mentale à toute épreuve !
Prenons l'air en changeant d'idées.

Pour votre santé, pratiquez une activité physique irrégulière !
Faisons simplement du mieux que nous pouvons,
n'est-ce pas déjà ce que nous faisons ?

 Sylvie, pratiquante.

Devenir télépathe : mode d'emploi

2012 : le naturel revient au galop
Devenir télépathe : facile ou difficile ?
La réalité, c'est que cela n'est NI facile NI difficile.

La télépathie est notre état naturel.
Nous devenons ce que nous sommes déjà et tout est ainsi :
On ne peut devenir que ce que nous étions déjà.
"L'arbre est déjà contenu dans la graine",
il ne fait que se déployer selon sa nature.

L'homme a une réalité supplémentaire :
c'est un être de nature et de culture :
Il cultive la terre, son corps, son esprit, etc.
l'homme est un cultivateur cultivé :
Il développe toute forme de culture.(du latin culter = cultiver, habiter, honorer)
Il développe toute forme de culte.

Le culte de la personnalité est un culte extrêmement prospère.
Peut-être le culte le plus prospère aujourd'hui,
qu'en pensez-vous ?

Plus la personnalité est développée, plus la télépathie est difficile mais pas impossible.
Plus "l'impersonnalité" est retrouvée, plus la télépathie est naturelle.

La télépathie nous attire, c'est normal, c'est notre nature.
"Chassez le naturel, il revient au galop", nous y sommes, c'est 2012 !
La télépathie n'est pas un pouvoir à développer, c'est un état de conscience;
Et le pouvoir à développer est un état conscient d'inconscience de soi :
Dès que vous pratiquerez la "danse des opposés, ce "pouvoir" sera de plus en plus une évidence.

Avec les retournements du questionnement de Byron Katie,
"je" s'habitue très rapidement à reconnaître que :
JE = TU = IL = ELLE = NOUS = VOUS = ILS = ELLES

L'expérience de s'habituer à se reconnaître dans ce que notre oeil regarde nous fait retrouver notre nature :
NOUS SOMMES TOUS TELEPATHES :

Et rions un peu avec le mot "télépathe" (en langage des oiseaux et avec son origine)
  • Sommes-nous une télé sur pattes ?
  • du grec pathos = malade : Sommes-nous malades / souffrants de la Télé
  • du grec tele = à distance : Souffrons-nous de la distance ?
Et de quelle distance souffrons-nous ? De qui sommes-nous distants ?
  • du grec tel = à distance et pathos = affection (double sens...) : être télépathe c'est aimer / souffrir / éprouver à distance.
Qui souffre à distance ? Nous tous, quand nous regardons les malheurs du monde ?
Y-a-t-il un Être qui souffre de notre distance de lui, un Être d'Amour dont tous les cultes nous parlent :
celui qui est Amour et Toute miséricorde ?

La source de toute souffrance est-elle la distance : "TELE" (du grec) ?
Alors la "TELE" est dans tous les foyers afin que cette distance devienne proximité.

Questionnons, questionnons nos souffrances "personnelles", nos colères, nos silences.
Questionnons, questionnons nos plus grandes souffrances en tant
qu'être humain tributaire de la tribu de la terre, une seule tribu : 
La faim dans le monde, la pauvreté, le manque d'éducation, l'eau, la pollution, les maux les pires, nous pouvons aussi les questionner si nous nous sentons une seule famille dans un seul pays.


Chaque fois que nous le faisons, 
NOUS FAISONS L'EXPERIENCE DE 
NOTRE NATURE : TELEPATHE

Sylvie, télépathe comme vous : 
La seule différence, c'est que vous n'en êtes pas toujours conscient, comme moi.

6 févr. 2012

A propos de l'ouverture de la conscience

A propos de l'ouverture de la conscience ............
Message qui circule sur la toile "en direct d'Orion"


Laissons l'art du recevoir agir, 
laissons-nous retourner dans tous les sens, c'est tellement agréable :


= à propos de la fermeture de la conscience :
STOP à "je sais", "vouloir avoir raison".
Vive la danse entre fermeture et ouverture !

= à propos de l'ouverture de l'inconscience :
car nous nous ouvrons tellement plus dans l'inconscience que dans la conscience.
Vive la danse entre conscience et inconscience !

= à propos de la conscience de l'ouverture :
Nous ne sommes jamais plus fermés que quand nous sommes conscients de notre ouverture.

= à propos de l'ouverture de la conscience des pensées :
C'est un processus qui peut commencer avec la conscience de notre façon de penser et qui continue  avec la "pensée est conscience":
Chaque pensée est conscience particulière
et elle cherche à communiquer et entrer en relation avec l'hôte qui les accueille
mais combien d'entre nous écartent encore les pensées "négatives"
parce que nous n'avons pas encore reconnu ce qu'est une pensée ?

Regarder ce qu'est une pensée est le grand rendez-vous, le plus grand jour.
Le Work de Byron Katie fait rentrer dans ce jour béni où tout est Bien suprême.

Qui suis-je ? JE TE SUIS

Sylvie, sage-femme à l'occasion

Une grande question : d'où vient le mal ?

Vous posez-vous cette question ?
N'y répondons pas trop vite, ne laissons pas les langues se précipiter sur des réponses avant de poser la question "retournée" :
Retourner une question vous permettra chaque fois de trouver la "bonne" réponse :
elle est commune à toutes les questions "retournées."


D'où vient le mal ? 
Laissons la question ouverte.
Posons-la autrement :

= Où va le mal ?
Le mal va vers le bien, le mal cherche le bien,
tout mal est porteur de bien, quelquefois nombreux
mais il faut avoir envie de jouer à cache cache, ce jeu merveilleux qui réjouit tous les enfants.
Nous pouvons apprendre à trouver le bien dans le mal,
c'est une disposition naturelle de l'esprit mais notre "éducation" peut nous éloigner de cette disposition naturelle : chaque souffrance est une invitation à chercher le bien.
Dans les plus grand maux, nous pouvons trouver les plus grands biens.
Dans le plus grand mal, nous pouvons trouver, le plus grand bien.
Il faut oser jouer au cache-cache des "grands".
Et si le mal va vers le bien alors le "mal" vient du bien.

= D'où vient le bien ?
Le bien vient-il de Dieu ? du coeur ? de la sensation de plaisir ?
Comment reconnaissons-nous un bien ?
Parce qu'il procure un "mieux" ?
La sensation de plaisir est-elle associée au Bien ?
Le corps est-il le réceptacle du bien ?
Les 5 sens sont-ils les antennes ?

Le bien est-il l'espace entre 2 maux ?
Le bien est-il issu du "mal", d'un inconfort initial ?
et le mal serait encore une fois, issu du bien.

Voilà : Nous avons retourné la question et la même réponse apparaît :
Le mal semble issu du bien.


Peut-on éliminer le mal ?
Cela reviendrait à demander : peut-on éliminer le bien ?
Le mal peut s'oublier dans un plus grand bien.
Et si le corps peut être le véhicule du bien et du mal, alors un plus grand corps pourrait m'apporter un plus grand bien.

Avons-nous un seul corps ?
Serait-il possible que l'humanité entière soit un seul corps et que le corps de chaque être humain soit en résonance avec tous les autres ?
Ce grand corps de toute l'humanité cherche aussi son bien propre et il s'oppose au bien personnel,
à moins qu'il ne s'oppose pas...où en sommes-nous dans nos choix ?
Intérêt collectif ou intérêt personnel ?
Est-ce qu'aussitôt mon regard se porte sur "ceux qui profitent honteusement" ?
mais pourquoi mon regard va-t-il spontanément regarder l'autre plutôt que soi ?
(J'en entends qui pensent qu'ils osent se regarder, nous n'avons pas tous la même façon de penser...ou l'aurions-nous ?)

Quelle que soit aujourd'hui notre façon de penser,  le questionnement de Byron Katie fait expérimenter la communion de l'esprit, de tous les esprits ...et la communion, tout court.
Pour expérimenter l'union ou la communion, il suffit de penser COMME.

Sylvie, au service ni du bien, ni du mal.

Le Work de byron Katie c'est pouvoir faire et défaire les questions et les réponses

Vous connaissez le jeu "Maître du temps" ? (entendu un matin sur NRJ).
Celui qui répond à toutes les questions devient le maître du temps :
le dieu CHRONOS ou SATURNE.
Qui rêve de "maîtriser le temps" dans ces temps incertains où nous sommes nombreux à vivre "précipité" ?
Vers quel "précipice" nous précipitons-nous, ou quel "sommet" ?
Questions et réponses sont comme un voyage par monts et par vaux.

La pratique des 4 questions et des retournements permet de découvrir l'espace multi-dimensionnel des réponses aux questions.(pourrait-il être aussi uni-dimensionnel ? = je t'aime dans toutes les langues.)

Poser une question, c'est déjà poser une réponse.
La réponse peut être contenue dans la question
et commence une belle partie de cache-cache.

Poser une question, c'est poser plusieurs questions :
une question en amène une autre et mille autres.
C'est de la génération spontanée.

Poser une question, c'est aussi ne pas attendre de réponse,
laisser grandir la question dans l'espace-temps
et recevoir une réponse peut-être plus grande que la question.

Poser une question, c'est encore ne pas en poser :
 la question est une interruption de la communication, elle n'accepte aucune réponse.

Poser une question, c'est enlever une question ou plusieurs questions.
Une façon de se libérer, de grandir, de se nourrir et de boire à la source.

Et s'il y avait une lettre symbole de la question, ce serait son initiale Q comme question,
la queue du Q est comme une source qui jaillit du O.

Qui pose le plus de questions ? les enfants ?
Réveillons notre âme d'enfant.
La question est la Quête :
Elle est recherche et enrichissement à tous les niveaux (= "faire la quête" à l'église)
Soyons attentifs aux questions.

Un merveilleux conseil de Rainer Maria Rilke dans "Lettres à un jeune poète" :
Chaque fois que vous le pouvez, "laissez grandir les questions"
(les réponses n'en seront que plus grandes)

Sylvie, au service de l'art du questionnement, en toute occasion.

"Tu aimeras ton prochain comme toi-même..."

Et c'est ce que nous faisons toujours, à 100% de chaque relation.
Impossible d'aimer plus ou moins que soi celui ou celle que nous regardons.
C'est la loi d'amour, la loi universelle du Miroir :
Nous ne pouvons voir que nous-même, l'avez-vous observé
au fur et à mesure des questionnements ?

Impossible de voir quelqu'un d'autre que soi-même !

 C'est toujours une forme de Soi que nous regardons.
L'autre ne peut exister !
seul "soi" existe, on pourrait dire aussi un grand "MOI", seul existant.

Ce commandement est donc ultime : tout homme s'y soumet, consciemment ou inconsciemment.
Comme le sont d'ailleurs tous les commandements,
Tout homme est parfaite soumission aux commandements de Dieu
et cette conscience est accessible rapidement à celui qui s'entraîne quotidiennement au questionnement.
ou à ceux qui participent à nos stages.

Qui serais-je sans cette pensée ?
Le même, que je connaisse ou pas ce commandement, c'est une loi inviolable et manifeste.

Quant aux retournements :

Tu détesteras ton prochain comme toi-même :
Dés que nous détestons quelqu'un c'est nous que nous détestons aussi.
Impossible qu'il en soit autrement, et c'est une synergie = pas d'effet de cause, juste un "ensemble" !
Comme = autant que.

Tu aimeras ton lointain comme toi-même :
nous pouvons véritablement aimer tout le monde :
Il s'agit juste de trouver la distance juste où aimer l'autre est confortable.
Aimer peut être une histoire de distance avec la personne :
Plus près du "soleil", ça brûle et plus loin du soleil, ça caille !
Trouvons la bonne distance pour aimer nos parents, nos enfants, notre conjoint  et soi-même.
Cette distance peut varier.

Tu aimeras ton prochain à la différence de toi-même :
...Ce sont les différences qui pourront alimenter le feu de l'amour.
...Il est possible de ressentir plus d'amour pour l'autre que pour soi.

Tu aimeras ta prochaine pensée comme toi-même :
Katie répète bien souvent :
Faites le work jusqu'à ce que vous soyez amoureux de toutes vos pensées.

Non seulement c'est véritablement possible d'aimer toutes nos pensées 
mais en plus cela peut-être très rapide :
Fini le clivage pensée négative / pensée positive :
seule subsiste la pensée,
une pensée pure, bienveillante, innocente et souveraine.



Sylvie, amoureuse de ce questionnement.

5 févr. 2012

Besoin d'amour ?

Quelquefois, on peut ressentir le besoin d'être aimé, apprécié, reconnu.
Les "autres" nous donnent-ils ce que nous attendons ?
Peuvent-ils combler ce désir, ce besoin, ce vide ?
Je ne sais pas...
Ce qui est sûr, c'est que nous pouvons nous entraîner à recevoir
notre propre appréciation, notre amour.

Juste le temps de prendre une feuille,
de penser à quelqu'un que nous admirons vraiment,
et d'écrire pourquoi nous admirons cette personne.

Laissons courir le stylo sur la feuille,
le temps de déposer toutes les fleurs sur l'image de celui
ou celle que nous regardons avec les yeux de l'amour.


Puis vient le temps du recevoir, le temps de regarder dans le miroir du soleil de Réalité :
Prenons une grande inspiration
et relisons ces quelques lignes en changeant juste le sujet :
que le sujet de chaque phrase devienne JE,
et qu'à chaque point, nous respirions très profondément.

C'est un temps d'amour de soi, pour soi, en soi.
C'est un art du recevoir.

Sylvie, chef dans "les arts de la table" à l'occasion.

Pourquoi tant d'injustices et de souffrances sur terre ?


Peut-on oublier les souffrances et les injustices que subissent nombre d'humains sur terre ?
Si nous pouvons les oublier les médias se chargent de nous rappeler que "le pire" existe.
Y-a-t-il un "avantage" à regarder le pire ?
Pourquoi les médias attirent-elles notre attention sur "le pire" ?(mais pas que cela, bien sûr)

"Le pire" pourrait-il être aussi un miroir de moi-même ?


L'injustice existe-t-elle chaque fois que nous ne regardons pas la notre ?
La guerre existe-t-elle chaque fois que nous croyons que le mal existe ?
Les dictateurs existent-ils tant que nous imposons notre propre dictature dans notre famille et en soi ?

Les fanatiques existent-ils chaque fois que nous voulons absolument avoir raison ?
Les prisonniers existent-ils tant que nous ne regardons pas notre propre prison ?
Les meurtriers existent-ils chaque fois que nous avons peur de mourir ?

Le viol existe-t-il chaque fois que nous abusons de notre volonté ?
La torture existe-t-elle chaque fois que nous recherchons qui a tort ?
La corruption existe-t-elle tant que nous préférons l'intérêt personnel à l'intérêt collectif ?

Les malades existent-ils tant que nos avons peur d'être malades ?
La pauvreté existe-t-elle tant que nous ne reconnaissons pas la notre ?
La faim dan le monde existe-t-elle chaque fois que nous affamons notre âme d'enfant ?

La pollution existe-t-elle tant que nous ne voyons pas la notre ?
La souffrance animale existe-t-elle tant que nous n'avons pas reconnu notre nature "animale" ?
La souffrance existe-t-elle tant que nous cherchons à établir des "vérités" ?

Les femmes voilées existent-elles tant que nous vivons "la face voilée" ?
L'insécurité existe-t-elle tant que nous croyons posséder toute chose, toute vie ?
La mort existe-t-elle tant que nous croyons qu'on peut cesser de grandir "physiquement".

"JE" paraît exister tant qu'il n'expérimente pas qu'il n'existe pas.

Ce jour-là, la Réalité de chaque instant est reconnue comme le meilleur qui puisse arriver.
20 minutes de questionnement quotidien séparent le pire du meilleur,
avec le Work de Byron Katie

 "Quand on comprend la nature du "Mental",
la souffrance ne peut plus exister."
Byron Katie

Sylvie, comme vous.

4 févr. 2012

N'ayons pas peur

Leur ressemblons-nous ?
N'ayons pas peur d'être fous, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être ignorants, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être inconscients, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être malades, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être pauvres, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être menteurs, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être dépendants, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être jaloux, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être seuls, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être orgueilleux, nous le sommes déjà.
N'ayons pas peur d'être imparfaits, nous le sommes déjà.

N'ayons pas peur d'avoir des défauts, nous en avons tous.
Avons-nous peur que nos défauts se voient ?
Quels efforts faisons-nous pour les cacher ?
Faut-il "se voiler la face" ?...
 
Le voile d'Isis
Et si nos défauts étaient les voiles de nos qualités ?

Un seul voile sépare la folie de la sagesse.
Un seul voile sépare l'ignorance de la connaissance.
Un seul voile sépare le pauvre du riche.
Un seul voile sépare l'impuissant du puissant.
Un seul voile me sépare de l'Autre.


Questionner avec le work, c'est soulever les voiles 
...et les remettre,
de la même manière que nous portons des lunettes noires 
pour supporter la lumière.

Sylvie, voilée à l'occasion.